Mille-feuille de graphène pour un capteur de pression optimum à visée biomédicale

La fabrication de capteurs de pression peine à obtenir des sensibilités élevées aux petites échelles. Cela complique la détection de phénomènes discrets et qui requièrent des mesures exactes, comme le pouls. Pour de telles applications biomédicales, des chercheurs de l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (ISIS, CNRS/Unistra) et les universités Adam-Mickiewicz de Poznan en Pologne et de Florence en Italie ont développé un capteur extrêmement sensible, basé sur des molécules agissant comme des ressorts, intercalées entre des feuilles de graphène. Ce dispositif, présenté dans la revue Advanced Materials, offre une sensibilité, un coût et une flexibilité adaptés à la surveillance de la santé et au diagnostic médical.